Le groupe d’Oyonnax revient aux manettes, toujours mené par Admir Saïn, son leader historique, toujours déchiré entre Bosnie, Orient et métal en fusion. Sinon, dernières nouvelles du rock’n’roll avec les Trufferies d’hiver et Pantin à la Tannerie.
Stranac, (L’étranger en Bosniaque), le nouveau clip et single de Jaïl, est en ligne depuis ce vendredi 17 janvier sur YouTube. Il annonce le troisième album du groupe Što se dereš, littéralement « Pourquoi tu te déchires ? » Sorti en catimini début 2019, le disque est aujourd’hui distribué par le label M & O Music. Dans les bacs et sur toutes les plateformes de web le 24 janvier.
Jaïl à fêté ses 25 ans d’existence en 2019. Les Oyonnaxiens avaient effectivement tout déchiré en 99 aux Eurockéennes de Belfort, puis aux découvertes du Printemps de Bourges 2000. Après des hauts, des bas, le quatuor revient aux manettes avec un line-up tout neuf, toujours mené par le leader historique Admir Saïn. Son œuvre singulière chemine entre la Bosnie de ses racines et la France de sa vie, le métal en fusion et les essences d’Orient.
Trufferies d’hiver
Le tremplin réservé aux groupes de l’Ain tout frais tout neufs ouvre la saison de la Tannerie ce samedi. Quatre candidats ont été tirés au sort après après appel de candidatures. A suivre et à départager, Bootboy Blues (blues et punk), Quintessence (duo post-metal), Wheobe (rock alterno expérimental) et Sail Away (rock sans chichi). Prix du public en jeu. Et qu’est-ce qu’on gagne ? Principalement, des sessions dans les locaux de répétition de la SMAC.
Samedi 18 janvier. 20h00. Tannerie de Bourg. Gratuit.
Ciao Pantin !
Celle-là, il risque de l’entendre un paquet de fois. Mais c’est le jeu quand on a décidé de se surnommer ainsi. Celui qui tire les ficelles ou plutôt les cordes, c’est Rémi Salaün, guitariste agile croisé récemment dans l’Ode à Bashung. En résidence pendant la semaine à la Tannerie, il a restitué son travail ce jeudi lors de la présentation de saison. Un nouveau recueil de chansons-rock, pop et slam qui disent tout de mal-être de la moderne solitude dans une société numérique déshumanisée. Pantin chante et s’accompagne à la guitare, à la basse, au ukulélé et au porte-voix. Félix Moronnoz bat de la main droite et claviérise de l’autre. En rodage, très perfectible, mais pas mal pour une première. Surtout sur les titres les plus rock.
