Cloé Du Trèfle : Vertige horizontal pour symphonies en pente douce

Cloé Du Trèfle ou le secret le mieux gardé de Belgique ? La Bruxelloise aux cent vies multiplie les propositions originales comme autant d’antidotes au formatage ambiant. Entre violoncelle romantique et sophistication électronique, le dernier album, Vertige Horizontal, nous tourneboule.

Cloé du Trèfle. Vertige Horizontal (Tratore)

/Photo DR

Le secret le mieux gardé de Belgique ? Pas loin. Cloé Du Trèfle a déjà publié six albums restés confidentiels par chez nous et c’est bien dommage. A l’instar de Camille ou de Claire Diterzi, cette Bruxelloise aux cent vies multiplie les propositions originales comme autant d’antidotes au formatage ambiant. Tels Microclimat (2007), coup de cœur de l’Académie Charles Cros. Ou Hasards de trajectoires (2010), récompensé de l’Octave de la musique (l’équivalent de nos Victoires), disque-histoire qui raconte une course-poursuite en temps réel à travers une ville et ses transports en commun.

Vertige Horizontal est un genre de best of. Sorti début 2019 pour l’Amérique du sud, le disque compile inédits, morceaux réarrangés ou additionnels. Le voici désormais publié en France.

On ne sait s’il est horizontal, mais le vertige nous tourneboule tout au long des quatorze plages. La faute à ces symphonies de poche en pente douce, portées aux nues par le violoncelle de Céline Chappuis. Ses cordes chaleureuses, romantiques à souhait, contrastent l’électronique sophistiquée, ondulante, dansante, fascinante, qui donne la couleur pop et trip-hop à l’ensemble. Un écrin idéal pour une poésie urbaine en forme de petites fables impressionnistes. « Est-ce que tu lis entre les lignes toi qui pour moi reste une énigme ?» résume-t-elle.

Dark Mazy

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page