Mesdames, messieurs, pour mon plus grand plaisir et j’espère le vôtre, je reprends les commandes de Rockenblog en l’absence de Dark Mazy, mon père qui n’aime pas bien le rap de jeunes. Donc OBOY ce vendredi 31 janvier à la Tannerie de Bourg : grosse ambiance, gros son, mais un peu vite expédié.
OBOY… and girls ! Plus de 450 entrées dont trois quarts de filles venues acclamer le rappeur play (O)boy de Villeneuve-Saint-Georges (94), ce vendredi 31 janvier dans une Tannerie de Bourg presque pleine. La pyramide des âges pointe de 14 à 20 ans, ce qui met hors-jeu le Dark Mazy. Après avoir croisé nos points de vue au concert de Jok’Air (lire Rockenblog du 13 décembre), me revoilà seul en ligne pour mon plus grand plaisir, et j’espère, le vôtre.
En attendant OBOY
« Au plus près des gens » qu’il a dit l’ancien. Ne reculant devant aucun sacrifice, je me place de front au milieu de la foule compacte. J’aurais pu rester un peu derrière notez, là où circuler est un jeu d’enfant. Devant, derrière, l’ambiance est chaude, pas tout à fait bouillante tout de même à l’arrivée d’Emka Loman.
« Plus vous donnez plus on vous rend » prévient l’artiste. On ne sait pas exactement quelle partie du deal n’a pas été respectée, mais le micro a décidé de la rupture contractuelle. Entre problèmes techniques et tiédeur du public qui n’attendait qu’OBOY, le set de Loman s’est terminé, sans vraiment lui laisser le temps de tout donner. Dommage.
Réchauffement climatique
Changement radical aux alentours de 22 heures. Autour de nous, les gens se rapprochent. Mes potes et moi, on est de plus en plus près, de plus en plus serrés. L’air devient étouffant, l’ambiance torride. Réchauffement climatique déclenché par un seul élément : l’arrivée du Boss.
Le bel OBOY a mis un coup de turbo(y) et envoyé du bois, plus exactement du gros son. La foule en délire grimpe (enfin) dans les tours sur « R10 » ou « Rien à fêter ». Pogos, slams et autres cascades en tout genre se multiplient. Tout ça pour terminer dans un final au top, où certain(e)s ont la chance de monter sur scène. Oui comme pour Jok’Air. Ça devient courant cette pratique ou quoi ?
Vite fait
Ne nous emballons pas non plus. Du haut de mes quinze ans et de mon 1,66m, j’ai trouvé que l’artiste semblait garder une petite distance avec son public, pas vraiment « au plus près des gens », et enchaînait trop, voire traçait quelquefois les titres. Le rappeur en mode TGV avait-il un train à prendre ?
Oh (boy) ! C’est déjà fini ? La soirée qui a mis du temps à se réchauffer s’achève vers 23h30 dans une ambiance de feu. A la sortie, on peut même faire une petite photo avec le rappeur. Expéditif mais sympa.
Louis DAZY