Le Printemps de Pérouges se repositionne du 9 au 19 septembre au château de Chazey-sur-Ain. Pomme, Têtes Raides, Jonasz, mais aussi Galliano, Jarry ou Luchini. Pas de grosse cavalerie au Polo Club de Saint-Vulbas, mais belle affiche quand même. Ouverture de la billetterie ce mardi 18 mai.
«Nous envisageons l’édition 2021 – la 25ème – quoi qu’il arrive, avec ce qu’on peut faire et ne pas faire» avait promis début mars la directrice du Printemps de Pérouges Marie Rigaud. Et de préciser «Nous allons imaginer des formats différents, avec distanciation et protocole sanitaire». Fut dit, fut fait. Ce mardi 18 mai, le festival présente une édition 2021 complètement remaniée. Y’a plus ni saison, ni boussole. Le Printemps de Pérouges 21 se déroulera… du 9 au 19 septembre, au Château de chazey-sur-Ain.
Septembre au château : le bon créneau
La date d’abord. Sortir l’événement des embouteillages de juin/juillet pour le positionner à la rentrée est en soi un choix très judicieux. Surtout, en temps de Covid. Le décalage permet de voir venir, tout en espérant une rémission de l’épidémie pendant l’été. L’an dernier, les Musicales du parc des oiseaux de Villars avaient ainsi raflé le tapis. L’un des rares festivals d’envergure à être passé entre les lames du confinement retrouve son principal concurrent à l’été indien, avec l’avantage de l’antériorité il est vrai.
Le lieu ensuite. Tout le monde savait depuis des mois que la crise sanitaire condamnait le Polo Club de Saint-Vulbas, sa grosse cavalerie et ses 15 000 spectateurs assis/debout. Impossible réglementairement, financièrement, artistiquement, de maintenir Deep Purple, Sting et Francis Cabrel, tous reportés en 2022 si tout va mieux. Investi depuis longtemps par le Printemps de Pérouges, le château fort de Chazey-sur-Ain s’est imposé comme un bastion de repli stratégique. En le réaménageant pour augmenter la jauge, ce site majestueux fait office d’écrin idéal pour les concerts à moyenne portée.
Chamboultou
L’équipe de Pérouges a pris le temps de retravailler sa programmation. Un vrai « Chamboultou » comme diraient Têtes Raides. Lesquels présenteront leur nouvel album/nouveau spectacle le 17 septembre. Têtes Raides, le retour. Sans hésitation, notre coup de cœur, avec la sympathique Pomme qu’il sera impossible de manquer cet été tant elle tourne à un rythme effréné. Ces deux-là faisaient partie de l’affiche initiale tout comme Michel Jonasz.
Le Pérouges de septembre s’enrichit toutefois de nouveaux noms et non des moindres. Tels Richard Galliano et son accordéon prodigieux, ou Fabrice Luccini venu suspendre un moment de poésie. Le Printemps ratisse large en cette fin d’été, invitant aussi Chico, le fondateur des Gypsy Kings (souviens-toi Bamboléo), l’humoriste Jarry en ouverture, et la formation baroque Interpreti Veneziani en clôture. Et le rock’n’roll alors ? Un seul concert mais atomique, avec Laura Cox et Gaëlle Buswel (première partie de Deep Purple à l’origine) deux filles sauvages versées dans le blues qui tache et le riff zeppelinien. Vu les moyens du bord, belle affiche quand même.
Le Printemps de Pérouges 2021
Michel Jonasz/Photo Art FM Prod 
Richard Galliano/Photo ASTEGIANO 
Gaëlle Buswel et Laura Cox/Photo DR
- 9 septembre. Jarry. 39€.
- 10 septembre. Pomme + Melba (1ère partie) + tremplin RIFFX. 39€.
- 11 septembre. Chico & the Gypsies / fiesta gitane. 39€.
- 14 septembre. Richard Galliano. 39€.
- 15 septembre. Michel Jonasz (piano/voix). 44,50€.
- 16 septembre. Fabrice Lucchini. 57€.
- 17 septembre. Têtes Raides. 39€.
- 18 septembre. Girl’s Rock avec Laura Cox + Gaëlle Buswel ( + 1ère partie tremplin Hard Rock Café ). 39€.
- 19 sept. / Interpreti Veneziani, Viva Vivaldi. 39€.
Bref…
Billetterie ouverte ce mardi 18 mai à partir de 10h00 sur :
Infos, réservations : https://www.festival-perouges.org/
Reportés en 2022 au Polo Club de Saint-Vulbas. Deep Purple le 28 juin, Sting le 29, Francis Cabrel le 1er juillet. Les billets achetés en 2020/2021 restent valables, ou peuvent être remboursés.
1000. Le nombre maximum de spectateurs autorisés, en plein air et en configuration assise. En principe, car en trois mois, le protocole sanitaire peut évoluer dans un sens comme dans l’autre.
