Ce vendredi 26 novembre, sur la lancée de son album 17%, le rappeur Leto a offert un show chaud dans une salle comble et comblée. Chronique de mon premier concert post-covid, by Louis Dazy.
Et oui, c’est à nouveau moi, fils de l’illustre et non moins rock’n’roll Dark Mazy ! Soirée rap en prévision ? Le temps d’une chronique, je prends donc la relève du paternel, plus Nirvana que Booba. Premier concert post-covid (à 30 000 cas/jour près), sans distanciations, que d’émotions !
Un vrai plaisir de retrouver une salle de la Tannerie de Bourg quasi-pleine, la foule qui bruisse d’impatience, l’atmosphère brûlante d’une salle en ébullition. Oui, que d’émotions ! Tous sont là pour Leto, rappeur originaire du 17ème, venu entre autres défendre son dernier album, 17 %. Compte-rendu d’ambiance dans le monde oublié des salles de concerts.
WBDF, à réveiller les morts !
21h00 tout juste, le concert commence. La salle est pleine au 4/5ème, plus de 450 personnes réunies. De quoi faire « tousser » Olivier Véran ! Le collectif WBFD (We’ll Be Dead Forever, traduisez « Nous Serons Morts pour toujours ») arrive, pied au plancher. Les quatre membres mettent d’entrée le feu à la salle. Mais qui sont-ils ? Aucune idée, mais ça kicke sec. Entre morceaux solos et collectifs, Elya Hu, Don Wave, Novax et Tenji San ne débrayent jamais pendant un peu moins d’une heure. Leur sympathie et leur communion avec le public embrase la scène : pogos, sauts dans tous les sens, cris, et même concours de break dance, se déchaînent autour de moi.
Aucun doute, WBDF me met une claque. Il est tout juste 22h00, et la Tannerie est déjà plus que réchauffée malgré les trois degrés dehors. Et pourtant, le rappeur n’a pas encore fait son entrée. 22h20, je suis au bar (professionnalisme oblige…), quand les premières basses résonnent. Je rentre aussitôt dans une salle quasi-comble. L’atmosphère est lourde, suante, fiévreuse. Non, Monsieur le ministre ne le prenez pas comme ça. On y est.
Leto, court mais intense
Leto arrive sur scène. Pas de temps à perdre. L’ancien membre du PSO Thug déballe les morceaux à vitesse grand V. Entre trap, voire drill, et morceaux plus posés, Leto entonne, aidé par la foule, un mélange détonnant entre ses classiques (A&H, Macaroni, Train de Vie…) et morceaux plus récents issus de 17 %. Multipliez la formule par un public motivé à 120 %, on trouve ce 26 novembre à la Tannerie, tous les numéros gagnants d’une soirée haute en couleurs. Seul point négatif, Il est 23h30 environ, et le show se termine déjà.
Après de brefs aux revoirs, Leto quitte le public sur un très distingué « Allez, à plus la miff !». Il a fait le job, mais sans trop de zèle. Dommage, on aurait aimé continuer un peu plus.
On en retient quoi ?
Première partie bouillonnante, un Leto qui met le feu et une foule en fusion, autant d’ingrédients réunis pour une soirée explosive. Je ressors exsangue de mon premier concert post-covid, vidé de toute énergie, mais plein d’une effervescence trop longtemps oubliée. Les concerts, que d’émotions !
Louis DAZY
Ben mon petit vieux …. ça sent la retraite … Il va te laisser que les concerts de Céline Dion !!!!!!
Parle pas de malheur mon vieux Gillou ! Déjà que j’ai couvert (c’est une image) Frédéric François cet été… Faudrait pas que ça dégénère en Rockenvioque, c’t’affaire ! Heureusement que mon padawan est là pour booster le daron. Mais je me soigne. Samedi à la Cave, on a vu le concert époustouflant de Marc Nammour et Loïc Lantoine. Pour se tenir fier et tremblant, pas mieux.