Glossy Clouds publient She’s Borderline, dernier single avant l’album, sans doute le plus strange et le plus dérangeant. Ce qui n’empêche pas les cinq Bressans chics et rock de pulser comme des diables.
C’est de saison. Voici les Glossy Clouds à la plage. Sur une Espiguette aux airs de désert, Hugo et Jérôme se prêtent à de troublants jeux de cordes, voiles et ballons tandis que les trois choristes dansent à distance. She’s Borderline titre le quatrième et dernier single avant un premier album imminent.
Des quatre clips, celui-ci est sans doute le plus scénarisé, le plus strange et le plus dérangeant. Pas loin du bondage SM, version glamour of course. On est chez les Glossy Clouds quand même ! « Le titre m’a inspiré ces images, explique Hugo le batteur réalisateur du clip. La chanson parle de résilience et de douleur physique d’après le vécu de Jérôme (NDR : chant, guitares et compos). J’ai imaginé le scénario à partir de là ».
Chamane et ça pulse !
She’s Borderline semble parfois sortir de la toile d’un peintre surréaliste. Dali(goté) ? Miró(ck’n’roll) ? Magritte pop ? Voir l’image de Jérôme sous son parapluie, d’où s’échappe la fumée rose d’une balise de détresse ! On pense aussi à ce cinéma de l’autre côté du miroir, à la poésie cauchemardesque de David Lynch et à Dune en particulier. « On voulait un truc un peu chamanique, de la magie noire, poursuit Hugo. Dérangeant, oui, c’est vrai ».
Ce qui n’empêche pas le quintet le plus chic et rock d’entre Bresse et Londres de pulser comme des diables. Ce groove qui claque, ces « hou, hou !» vaudous, ces riffs qui déchirent et ces spirales mélodiques qui montent, qui montent… Glossy Clouds bien sûr. https://www.facebook.com/glossyclouds/
