Pour ou contre Rock en Seine

Coucou, nous revoilou de Rock en Seine. Trois jours en immersion totale festival, ça laisse forcément des traces. Les plus, les moins, The Cure et les autres, ambiance, déco, échos, photos… Retour sur la plus belle affiche de cette fin d’été.
Deerhunter, physique singulier et musiques graciles/Photo Marc DAZY

Les plus

  • Le cadre. Le parc de Saint-Cloud, sa verdure, ses buttes ombragées, ses bassins, ses statues, ça en jette.
  • La météo. Estivale. Plombante sur les concerts sacrifiés du début d’après-midi. Idéale en soirée.
  • La programmation. L’une des plus pertinentes de France, sinon la meilleure. The Cure en exclusivité nationale le vendredi pour remplir quasiment la moitié de la jauge à eux tout seuls. De solides têtes d’affiche derrière : Jeanne Added en création avec le chœur Accentus le vendredi, Jorja Smith et Major Lazer le samedi, Aphex Twin en clôture. De super outsiders du calibre de Royal Blood, Two Doors Cinema Club, Eels, The Foals ou Deerhunter. Et puis une nuée de découvertes, d’artistes sur la pente ascendante (The Murder Capital, Louis Cole Big Band, Jungle…) ou trop rares par chez nous (Balthazar, Kompromat, Polo & Pan…). Rajoutez une pincée de légende (Johnny Marr, le guitariste des Smiths), et vous obtenez un cocktail éclectique et très rock, sans compromis ni variétoche, qui se démarque résolument des programmations interchangeables des festivals estivaux.
Jeanne Added en création. L’un des temps forts du festival/Photo Marc DAZY

Les moins

Les files d’attente s’étirent sur un site tout en longueur
  • Marche à l’ombre. Le site tout en longueur impose d’incessants travellings entre les scènes. Au bout d’une journée de marche à pied, ça use, ça use.
  • La saturation. Plus de 40 000 (45 000 ? 50 000 ?) entrées le jour de Cure. C’est bien plus que le parc de Saint-Cloud peut contenir. Des queues partout, de l’entrée à la sortie sous le tunnel (malheur aux claustros !) en passant par les buvettes et les toilettes. Des conditions d’écoute et de visibilité indignes (malheur aux petits !) Pourquoi ne pas limiter la jauge à 30 000 comme le fait le Paléo ? Question de pognon sans doute.
  • La nudité. A part deux/trois animations qui se battent en duel, Rock en Seine évoque une ville du Far West (sa rue, ses commerces, ses saloons) sans vie et sans âme. Rien à voir là encore avec le côté convivial et foisonnant du Paléo. 
  • Le budget. 69 € l’entrée. Pour apercevoir un bout de Robert Smith sur écran, juché sur la pointe de ses petits petons, ça fait cher ! 3,80 € la Kro normale, 4,50 € la blanche, 8 € la barquette de frites… Les tarifs dispendieux vous vident le bracelet cashless en moins de deux.    

Notre carré d’as

Clic clac photos

Allez salut, à l’année prochaine les Parisiens !

Dark Mazy

2 réflexions sur « Pour ou contre Rock en Seine »

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